• Canyon et rivière avec du courant

La sécurité en canyoning : les règles élémentaires

Le saut le plus haut jamais réalisé en canyoning a été filmé le 4 août 2015 et effectué par Laso Schaller, un athlète extrême brésilo-suisse, à « Cascata del Salto » en Suisse italienne. Ce saut est le record du monde avec une hauteur de 58,8 mètres, soit presque deux mètres de plus que la tour de Pise. Le plongeur a mis plus de trois secondes à atteindre le plan d’eau, assez profond pour réceptionner sa chute, et a atteint 123km/h en bout de course. Bien qu’elle ne soit pas récente, cette anecdote est l’occasion pour nous de rappeler les règles élémentaires de sécurité en canyoning. En effet, si Laso Schaller est un professionnel qui connait les risques, nous encadrons souvent des débutants ou des amateurs qui pourraient se blesser, ne les connaissant pas.

Ainsi, la première règle est très simple : respectez toutes les règles données par le moniteur. Faire appel à un professionnel pour des activités de canyoning vers Nice est essentiel, au Bureau des Moniteurs nous vous accompagnons dans ces sorties en pleine nature dans les Alpes-Maritimes. Voici donc les règles élémentaires pour qui veut pratiquer le canyoning.

Avoir un bon matériel et le respecter

Le matériel est l’élément-clé qui permettra de ne pas se blesser gravement lors d’une sortie. Les guides accompagnateurs incluent généralement dans leurs forfaits la location de matériel. Mais vous avez votre mot à dire si les règles suivantes ne sont pas respectées.

Dans un premier temps il faut toujours porter un casque. Il permet d’éviter de se cogner la tête lors de glissades, volontaires ou non, mais il prévient aussi la chute de pierres provenant du haut du canyon.

Ensuite, avoir une bonne combinaison est utile pour protéger du froid et éviter l’hypothermie dans des eaux qui proviennent parfois directement de la fonte des neiges, pouvant atteindre les cinq degrés. De plus les combinaisons sont généralement en néoprène, qui est un matériau isolant et qui permet de flotter légèrement.

Il faut, ensuite, des chaussures adaptées pour tenir la cheville afin d’éviter les entorses ou foulures et surtout avec une bonne adhérence pour ne pas tomber étant donné l’environnement très humide régnant dans les canyons. Des chaussures de randonnée et de marche peuvent faire l’affaire tant qu’elles ne sont pas lisses, mais des chaussures spéciales sont conseillées.

Pratiquer le canyoning nécessite du matériel d’escalade récent et dans un état irréprochable. Baudriers, cordes, longes, mousquetons, etc., permettent d’éviter les chutes ou de passer certains obstacles sans risques.

Enfin, n’oubliez pas un moyen de communication de secours à utiliser en cas de problème.

Les descentes

Les sauts

En général les parcours sont choisis en fonction du niveau des participants et sont graduels en difficulté au fil de la descente.

L’obstacle-phare en canyoning est bien entendu le saut. Pour l’effectuer parfaitement il faut veiller à bien placer ses pieds au départ pour ne pas glisser lors de son lancement, écouter le guide qui explique où sauter et pourquoi, et enfin bien gérer son arrivée en collant ses bras en croix contre le torse, en gainant et en fléchissant légèrement les jambes.

Les toboggans

C’est sûrement l’obstacle le plus simple à passer mais qui reste un piège si on ne fait pas attention. Se laisser glisser dans l’eau est la partie peu compliquée, mais le départ et l’arrivée présentent quelques subtilités. Déjà la position « en chandelle » comme celle du saut doit être respectée avec les bras croisés sur le torse. Et surtout il faut penser à bien contracter avant d’entrer dans l’eau pour éviter tout choc ou se perdre dans le courant.

La descente en rappel

Il en existe deux types. Le premier est le rappel classique où l’on descend en arrière avec les pieds contre la paroi.

Le second, moins connu, consiste en une glissade contrôlée par une corde pour gérer la vitesse.

2020-04-20T15:58:25+02:00Publié le 20/04/2020|Canyoning Nice|